De bloc et de bleu, à corps perdu au cœur du bloc,
[ YAN FORHAN ]
Photo en bloc-opératoire
Histoire
La toute première fois, c’est impressionnant, j’étais comme face à un précipice ou mon corps ne voulait pas sauter… Photographier sans le consentement avoué de la personne allongé m’était comme refusé.. Pourtant je savais qu’elles en avaient été informé et l’avaient autorisé.. c’est comme photographier quelqu’un qui dort et que vous ne connaissez pas. Une certaine pudeur en son encontre s’imposait à moi. Ni les chirurgiens, ni moi même n’avions envie de reconnaitre la personne allongé, ni même d’y voir un corps ou du sang. Je pris le parti de ne montrer que du bleu dans un bloc ou seul le regard et le battement de cil du chirurgien fait peser l’attention de ses actes.